Vivre avec l'absence
Il y a des périodes comme ça, où les mauvaises nouvelles se succèdent sans que l'on puisse rien y faire.
Une jeune femme que je côtoie tous les jours, a perdu sa Maman assez subitement, malgré des années de lutte contre la maladie.
Je la croise tous les jours, je parle et travaille avec elle. C'est une personne que j'apprécie. Et j'apprends cette terrible nouvelle. Et je pense à elle, à ses enfants. Et j'essaie d'être là, à ma façon, car il est difficile de ne pas s'imposer.
Il y a quelques jours, j'ai assisté à l'enterrement d'une de mes tantes. Eloignée en terme de généalogie, mais proche dans le coeur. Et j'ai pensé à son mari, ses enfants et à ce vide terrible qu'elle laisse derrière elle.
Comment peut-on vivre avec l'absence? Pas vivre au sens propre, mais faire les choses que l'on faisait avant, manger, dormir, être heureux sans avoir cette douleur de la perte qui vient cogner et laisse un trou béant.
Evidemment, on est obligé de continuer, d'engager et de gagner ce combat permanent contre quelquechose qui ne pourra pas être résolu. Et c'est sans doute dans cette lutte pour la vie que se trouve la réponse à ce vide.
Combattre pour réapprendre à vivre avec l'absence.
S'interdire de flancher.
Vivre pour ne pas se laisser mourir.
Vivre au nom de ceux qui sont partis.
Une jeune femme que je côtoie tous les jours, a perdu sa Maman assez subitement, malgré des années de lutte contre la maladie.
Je la croise tous les jours, je parle et travaille avec elle. C'est une personne que j'apprécie. Et j'apprends cette terrible nouvelle. Et je pense à elle, à ses enfants. Et j'essaie d'être là, à ma façon, car il est difficile de ne pas s'imposer.
Il y a quelques jours, j'ai assisté à l'enterrement d'une de mes tantes. Eloignée en terme de généalogie, mais proche dans le coeur. Et j'ai pensé à son mari, ses enfants et à ce vide terrible qu'elle laisse derrière elle.
Comment peut-on vivre avec l'absence? Pas vivre au sens propre, mais faire les choses que l'on faisait avant, manger, dormir, être heureux sans avoir cette douleur de la perte qui vient cogner et laisse un trou béant.
Evidemment, on est obligé de continuer, d'engager et de gagner ce combat permanent contre quelquechose qui ne pourra pas être résolu. Et c'est sans doute dans cette lutte pour la vie que se trouve la réponse à ce vide.
Combattre pour réapprendre à vivre avec l'absence.
S'interdire de flancher.
Vivre pour ne pas se laisser mourir.
Vivre au nom de ceux qui sont partis.