Ca ne pouvait pas durer...
Pourquoi lorsque je passe de bons moments, il y a toujours, irrémédiablement dans un coin de ma tête la notion que cela ne peut pas durer?
D'où cela peut-il provenir?
Certains psys pencheraient sur l'enfance : beaucoup de changements, de déracinements, pas assez d'attaches, donc déstabilisant...
D'autres me diraient que c'est parce que je suis d'un naturel pessimiste et que j'envisage toujours le pire. Pour me protéger?
Sans doute, mais au lieu de ça, je me pollue la tête avec des choses négatives qui ne sont même pas encore arrivées!
C'est le syndrome du verre à 1/2 plein ou vide. Ma grand-mère paternelle avait très peu de défauts (si ce n'est pas du tout, eh oui, j'aime à penser que ma grand-mère était une personne parfaite) mais celui-ci en faisait partie : à peine étions-nous arrivés chez elle pour passer quelques jours de vacances qu'elle nous disait déjà "Et dire que dans 2 jours cela sera déjà fini..." au lieu de profiter de l'instant présent.
Tout est une question de perception.
Pour ma défense, j'ai des circonstances atténuantes. A chaque bons moments passés s'en ait suivi une déception, l'association des 2 est par conséquent devenue une sorte de réflexe incontrôlable dans mon esprit.
Surtout au niveau sentimental d'ailleurs. Comme si l'autre attendait le moment où je lâchais prise pour prendre peur et s'enfuir en courant.
Une fois, cela arrive.
Deux fois, c'est une coïncidence.
Une troisième fois, j'ai la poisse.
Une quatrième fois, je me dis que ce sera toujours comme ça et j'arrête d'y croire.
Du coup, plutôt que de profiter de l'instant présent comme aurait dû le faire ma grand-mère, je m'angoisse avant, pendant et après. Cela me gâche tout le plaisir que je pourrais tirer de ces opportunités et cela se solde toujours par une souffrance.
La conclusion (si tant est qu'il faille en apporter une) étant une question sans réponse : la notion de plaisir doit-elle toujours être accompagnée d'une angoisse latente d'un échec futur ou d'une souffrance préméditée?
Sur ce...
D'où cela peut-il provenir?
Certains psys pencheraient sur l'enfance : beaucoup de changements, de déracinements, pas assez d'attaches, donc déstabilisant...
D'autres me diraient que c'est parce que je suis d'un naturel pessimiste et que j'envisage toujours le pire. Pour me protéger?
Sans doute, mais au lieu de ça, je me pollue la tête avec des choses négatives qui ne sont même pas encore arrivées!
C'est le syndrome du verre à 1/2 plein ou vide. Ma grand-mère paternelle avait très peu de défauts (si ce n'est pas du tout, eh oui, j'aime à penser que ma grand-mère était une personne parfaite) mais celui-ci en faisait partie : à peine étions-nous arrivés chez elle pour passer quelques jours de vacances qu'elle nous disait déjà "Et dire que dans 2 jours cela sera déjà fini..." au lieu de profiter de l'instant présent.
Tout est une question de perception.
Pour ma défense, j'ai des circonstances atténuantes. A chaque bons moments passés s'en ait suivi une déception, l'association des 2 est par conséquent devenue une sorte de réflexe incontrôlable dans mon esprit.
Surtout au niveau sentimental d'ailleurs. Comme si l'autre attendait le moment où je lâchais prise pour prendre peur et s'enfuir en courant.
Une fois, cela arrive.
Deux fois, c'est une coïncidence.
Une troisième fois, j'ai la poisse.
Une quatrième fois, je me dis que ce sera toujours comme ça et j'arrête d'y croire.
Du coup, plutôt que de profiter de l'instant présent comme aurait dû le faire ma grand-mère, je m'angoisse avant, pendant et après. Cela me gâche tout le plaisir que je pourrais tirer de ces opportunités et cela se solde toujours par une souffrance.
La conclusion (si tant est qu'il faille en apporter une) étant une question sans réponse : la notion de plaisir doit-elle toujours être accompagnée d'une angoisse latente d'un échec futur ou d'une souffrance préméditée?
Sur ce...